Voici une mini-pensée (un tantinet extrémiste) qui me trotte dans le tête depuis la lecture des billets de Grand Master Chief sur la violence au hockey et sur l’aspect mercantile du spectacle sportif.
Jonathan Roy, que tout le monde connaît non seulement en raison de sa très édifiante prestation sportive de mars 2008, mais également et surtout en raison de la position privilégiée de son père, a enregistré un disque pop qui est sorti en mai 2009. Dans la foulée des Canadian Idol et Star Académie, où les artistes de la chanson ne sont plus découverts en raison de leur talent mais plutôt en raison de leur aspect médiatisable, voilà que nous sommes gratifiés d’un album tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Le spectacle du hockey se transporte dans le spectacle de la musique pop qui n’invente rien, qui ne fait que perpétuer les redondances musicales les plus simplistes. Ma question est la suivante: aurions-nous vraiment eu la chance de voir cet album si ce cher Jonathan avait comme père un simple travailleur de classe moyenne, et non une star du hockey? De plus, le statut de son père a-t-il eu une incidence sur son acquittement? Suis-je le seul à trouver que c’est du concentré de n’importe quoi?
J’attends vos commentaires…
Je ne crois pas. Je crois qu’avoir été n’importe qui d’autre, ça serait passé sous le radar des médias, mais vu qu’il est le fils d’une vedette du hockey c’est presque garanti que peu importe ce qui se passe, on va le voir aux nouvelles du soir.
En fait, souvent il suffit juste de coller un nom d’un individu connu à un événement, de préférence spectaculaire et outrageux, et on va en entendre parler.
Lionnel,
je crois que tu te contredis un peu, tu viens de dire que tu ne crois pas que le fait d’être connu change l’attrait des médias mais dans ta dernière phrase, tu dis que c’est le contraire.
Moi je crois que dans les deux cas l’attrait des médias y est mais pas pour les mêmes raisons, pour ce qui est de Jonathan Roy, les médias ont cherchés à trouver l’anguille sous roche si je peux me permettre. Dans le sens où vu que son père est comme ça pourquoi pas lui?
Malheureusement les médias ne sont pas toujours enclin à la répartie.
En d’autres cas, si tu *sors un album* mais que tu n’es pas connu, tu seras juste la nouvelle coqueluche, sans avoir la malchance d’être relié à quelqu’un. Bon c’est un petit commentaire léger mais bon! Très bon constat en passant The Prof.
..Oops. Bien vu, mais ce n’était pas mon intention de me contredire. Je voulais dire que oui, je crois que le fait d’être connu a une influence.
Bonjour, je crois que le fait que son père soit une légende du hockey l’aide beaucoup mais pas seulement au niveau musicale. Je pense qu’il ne serait peu être pas dans la ligue junior majeur si son père n’était pas entraineur d’une équipe. Jonathan Roy, selon moi, est un hockeyeur ordinaire qui est plus doué pour la bagarre que pour le hockey. Il serait passé dans l’indifférence la plus totale s’il n’avait pas été le fils de Patrick Roy et si il n’avait pas éclaté le tronche du gardien adverse lors de ce fameux match. À noter que la musique du disque de notre amis Jonathan à été composé avec le logiciel garage band ce qui nous montre encore une fois son grand talent. On nous montre très bien avec cet exemple qu’il ne faut pas être doué pour être populaire pour la masse. À quand la télé réalité de Jonathan Roy. Il pourrait apprendre au participants comment frapper un gardiens déjà par terre ou comment faire le doigt d’honneur aux partisans adverses. De la grande télé comme nous sommes déjà habitués de regarder. Je serais curieux de voir les cotes d’écoutes pour cette émission.
Belle contribution, M. le chef! Mais je suis curieux: c’est vrai l’histoire de Garage Band, ou est-ce ta façon (très opportune selon moi) de faire de l’humour aux dépens de cet album pour le moins ordinaire? J’aimerais plus de détails…