Un petit billet-express avant de commencer ma journée:
Je suis tombé sur une pub réalisée par Tony Kelly pour le compte de American Apparel, et j’ai été non seulement ébloui par sa facture esthétique franchement incroyable, mais en plus j’ai été agréablement surpris par le délaissement des codifications habituelles propres à cette compagnie de vêtements. En effet, alors que les pubs de American Apparel flirtent souvent avec diverses formes d’esthétiques porno, celle-ci laisse de côté les femmes dénudées et infantilisées pour nous présenter, en ralenti, deux enfants qui expriment une forme d’opposition entre le principe de réalité et le principe de plaisir. Alors que l’un des deux parle au téléphone et se donne un air sérieux, l’autre effectue une chorégraphie de break dancing plutôt épatante. Conséquemment, plutôt que de tisser un lien plutôt obscure entre la porno amatrice et les vêtements de marque American Apparel, cette pub montre que les vêtements en question conviennent à diverses sphères de la vie courante. Un lien plus simple, direz-vous, mais beaucoup plus sain.
En lisant le billet de blogue blogue de Wassup Litteracy sur le clip musical, je me suis dit qu’il serait effectivement pertinent d’aborder des discours médiatiques comme la pub et le clip dans notre cours. Ces discours, qui empruntent souvent des codes propres au cinéma pour mieux se les réapproprier, méritent une attention que je vous promets de leur accorder dans les semaines qui viennent.
Bon visionnement et bonne fin de semaine (et bon cours tantôt)