Le principal commentaire qui me vient à l’esprit à l’issue de ma lecture des billets de cette semaine: un certain nombre d’entre vous s’est amusé à lancer des questionnements et à susciter la discussion — voire même la polémique. Cela me plaît immensément! Je vais donc revenir ici sur quelques-uns des billets qui mettent en relief des questionnements susceptibles de donner lieu à des débats. N’hésitez surtout pas à sauter dans la mêlée en allant commenter les billets en question!
Tout d’abord, simondesc revient sur les événements du printemps dernier pour s’interroger sur le rôle joué par les médias sociaux — particulièrement Facebook — dans la diffusion d’une information plus équilibrée. En effet, alors que plusieurs journaux et médias d’information à large distribution martelaient l’argument creux et redondant de la « juste part », disséminé par la ministre de l’Éducation (et du loisir et du sport) de l’époque, les médias alternatifs proposaient de véritables réflexions sur la dimension factice de cet argument. Bref, un billet qui pose des questions fort pertinentes dans le cadre de notre cours, et qui appelle certaines discussions.
Ensuite, le blogue Com|masse propose un billet tout à fait d’actualité au sujet du premier épisode de la deuxième saison de 19-2, diffusé cette semaine. Cet épisode a fait les manchettes avant même sa diffusion, pour des raisons évidentes, et que ce billet de blogue explore. Il en ressort des questionnements qui méritent, selon moi, une certaine attention. Dans un billet qui aborde une problématique fort différente, mais tout aussi actuelle, jmrudent questionne les possibles bienfaits du piratage d’œuvres d’art (filmiques, dans le cas de ce billet). Je trouve que les questionnements que soulève ce billet sont tout à fait justes, et fort à propos pour notre cours qui, après tout, se centre sur l’industrie culturelle. Cette industrie fait preuve d’un immobilisme tout à fait extraordinaire face aux potentiels du numérique.
Finalement, deux billets m’ont plu par leurs réflexions à saveur générationnelles. Tout d’abord, deginetdetonic se demande si notre rapport aux objets technologiques ne tend pas un peu vers une dépendance malsaine. Son billet en vient à questionner les parents issus de la génération X, qui tendent à mettre un iPad dans les mains de leurs enfants pour avoir la paix — un questionnement qui appelle toute une polémique selon moi. Et finalement, dans la même veine, communic’arth questionne la capacité des jeunes issus de la génération Y (autrement connue sous le nom de Net-Gen) à entretenir un rapport plus profond avec la culture. Ce questionnement, fort pertinent, tient de ce que cette génération serait trop marquée par une logique « hypertextuelle » pour pouvoir se consacrer à la lecture approfondie d’une seule source — savante de surcroît. Ces deux billets appellent des polémiques qui me paraissent fascinantes, sans doute dû que mon année de naissance (1976) correspond pour plusieurs au passage de la génération X à la génération Net (Y). Je suis dans un flou identitaire générationnel!