Il y a déjà un peu plus de deux semaines que Apple a lancé sa tablette tactile, le iPad. La réception de ce produit, du moins selon mon constat sûrement fort limité, a été plutôt tiède.
Je ne me propose aucunement d’analyser en détail ce produit; mais en tant qu’utilisateur Mac, je tiens à partager ma déception. Il y a déjà plus de 18 mois que la rumeur courait selon laquelle Apple allait dévoiler un ordinateur/tablette tactile. Le iPad n’a pas grand chose d’un ordinateur; il se positionne plutôt comme un gros iPod glorifié – peut-être est-ce pour cette raison qu’il porte un nom aussi loufoque. Selon moi, Apple aurait beaucoup mieux fait d’attendre un peu afin de lancer un ordinateur, et non un appareil qui n’offre finalement que très peu de ce qu’un ordinateur peut offrir. Car au final, qui achètera ce produit? Il nécessite un ordinateur (un peu comme un iPod) et de ce fait ne peut pas remplacer un ordinateur (de toute façon, pour un ordinateur, ses capacités sont plutôt limitées); par ailleurs, il est beaucoup trop gros pour remplacer un iPod.
Résultat? Une belle machine inutile, qui sera sans doute achetée avant tout par des inconditionnels de Apple qui achètent tout ce qui a une pomme – non je ne fais pas partie de ce créneau, malgré ma satisfaction entière vis-à-vis de tous les ordinateurs Macintosh que j’ai eu par le passé.
Pour ceux que cela intéresse, mon collègue Kevin Black a écrit un billet de blogue fort intéressant et beaucoup plus détaillé sur ce nouveau produit. Il saura vous expliquer, sans doute mieux que moi, les incohérences de ce produit.
Produit loin d’être parfait, certes. Mais une volonté d’assumer un certain leadership dans un secteur économique en forte progression, celui du livre électronique. L’équipe de mise en marché d’Apple ne laisse rien au hasard, ils sont conscients des faiblesses de leur produit, mais la notion de « synchronisme » s’avère pour eux fondamentale. Bref, on peut percevoir l’Ipad comme l’embryon (et non la fausse couche) d’un produit et d’une tendance en devenir.
David Paquin
Apple est toujours très fort niveau marketing. Mais au final, on fini par se rendre compte qu’il faut mieux attendre et voir par soit même, car justement, Apple fait souvent beaucoup de vent pour rien.
Je n’en veux pas même si on me le donnait !
Je ne veux pas recommencer la même erreur qu’avec l’iphone (que je n’ai plus heureusement).
Je ne veux pas de la machine de Mr tout le monde. Avec l’iphone, j’avais l’impression de faire parti
d’une secte ou le grand gourou est iTunes.
J’avais perdu mon identité, ma créativité et mon originalité de geek.